Eleuthería
Esclave, Affranchi, Libre.
Nous aspirons tous à la liberté. Deja depuis nos origins sur la planète Terre, à partir du moment où , coupé du cordon ombilical, nous devenons, aux yeux du monde, des individualités distinctes de la mère, nous commenςons à exprimer, poussés par une impulsion automatique, notre être avec des actes de refuse vers les parents. Nous exprimons le goût de la protestation avec des mouvements rythmiques de la tete qui oscille dans une croissance incommensurabile, avec des lallations dans des tons progressivement plus grands qui peuvent atteindre des vrais cris.
Cette étape primordiale de la volonté de liberté devrai nous amener , en grandissant, à interpréter, selon une clé del lecture superieure, le signifié et le sens du mot, pour saisir son potentiel de beauté et de plénitude, la “ charge explosive” qui fait de nous de vrais hommes.
Je lis donc l’origine du mot Vrai, Verité, pour mieux comprendre le mot Lberté. Je trouve que le mot vérité signifie “digne de fois, non menti, pas artificiel, sincère. Mais aussi Vérité, du sanskrit, la branche la plu orientale des langues indo-européennes, et indo-ariennes, où “varami” signifie “ je choisi, je veux”. Et encore Verité, dans les langues du Nord, est realité, –vratta= fait, événement.
Tout se poursuivre de mots et de significations qui se succèdent pour exprimer le concept de liberté, me suggère une réflexion: la liberté n’est pas une pensée abstraite; le mot liberté s’incarne dans une réalité composée d’événements, d’actions concrètes, elle nécessite une connaissance de soi dans le souffle de l’autre, car du provençal au français, de l’allemand au slave, elle devient «croire, choisir» et, de plus, dans un contexte élargi, veut dire aussi non mentir, sincère. Je pense donc à une liberté qui se développe dans une relation qui n’est plus seulement une avec lui-même, mais une plus une l’infini, car on me demande d’être franc, sincère, honnête , ne pas mentir à quelqu’un dinstinct de moi.
Avec le temps, l’origine du mot protagoniste de cette réflexion s’est perdue. Peut-être parce que nous ne pouvons plus “vivre” les mots comme déscendant d’actions concrètes, mots qui nomment, qui dérivent et ne donnent pas naissance à quelque chose.
Je lis encore, Libertas, en latin, eleuthería en grec. Et puis, (e)leudhero, de racine indo-européenne, est “celui qui peut et qui a le droit d’appartenir à un peuple”. De Leudho, peuple, population à (e)leudhero appartenant à une race ethnique, l’état de l’homme libre et donc celui qui peut grandir, se développer, faire un choix qui conduit à se sentir partie intégrante d’une communauté et qui se met au service d’une communauté: l’Etat, la famille, le groupe de travail, les amis …
Peut- être que dans ce «temps viral» nous pouvons réfléchir sur nous, sur les autres et sur ce que signifie agir ensemble.
Marina
Traduction par Vally