LE CIEL DANS UNE PIÈCE...
les femmes racontent leurs histoires
Ce blog est dédié a toutes les amies francophones, qui veulent écrire une pensée, une histoire, une expérience
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Comme Shéhérazade ...pour raconter et nous raconter
Depuis quelques semaines, nous vivons l'expérience du confinement dans nos maisons. Les journées ont un rythme inhabituel. Espace et temps ont, aujourd'hui, un « sens autre », compris comme une contrée dans laquelle nous ne nous étions jamais aventurés.
Peut-être pourrions-nous avoir déjà effleuré cette sorte de suspension,peut-être même avoir déjà connu cette espèce de confinement mais seulement pour des durées restreintes, géographiquement limitées, et il s'agissait toutefois de situations non universelles comme la situation actuelle.
Nous avons la connaissance de l'Espace et du Temps, entités qui se déplacent sur la ligne horizontale de toute histoire humaine, et qui représentent la succession des saisons, de la vie qui naît, meurt et renaît. Elles peuvent être perçues comme une vision d'ensemble, placées sur l'axe sur lequel nous lisons les civilisations des peuples, les histoires des Pays à travers les millénaires.
Tout passe maintenant infini et indéterminé entre le silence du monde qui s'est arrêté, de la terre en suspens et l'attente du retour du bruit, positif celui-là,qui raconte notre être, présence qui relie les récits de chacun dans un réseau d'embrassements, de paroles, de rencontres, d'affaires.
Nous pourrions appréhender cette période comme l'occasion d'échanges attentionnés entre nous, le monde et l'éternité, pour transformer l'absence de bruit, perçu au-delà de nos fenêtres, en une idée de silence spatial, dans lequel faire tourner avec nos corps ralentis, nos paroles entrecroisées en récits .
… et dans une progression presque prénatale – oxymore paradoxal – dans laquelle nous pouvons renouer le dialogue avec l'univers entier, en retrouvant notre identité.
Ceci veut être un espace où déposer nos voix dans un renvoi de cercles concentriques, une pièce où l'arc-en-ciel renaît toujours, du moment que nous savons nous mettre à l'écoute à travers l'écriture.
Depuis quelques semaines, nous vivons l'expérience du confinement dans nos maisons. Les journées ont un rythme inhabituel. Espace et temps ont, aujourd'hui, un « sens autre », compris comme une contrée dans laquelle nous ne nous étions jamais aventurés.
Peut-être pourrions-nous avoir déjà effleuré cette sorte de suspension,peut-être même avoir déjà connu cette espèce de confinement mais seulement pour des durées restreintes, géographiquement limitées, et il s'agissait toutefois de situations non universelles comme la situation actuelle.
Nous avons la connaissance de l'Espace et du Temps, entités qui se déplacent sur la ligne horizontale de toute histoire humaine, et qui représentent la succession des saisons, de la vie qui naît, meurt et renaît. Elles peuvent être perçues comme une vision d'ensemble, placées sur l'axe sur lequel nous lisons les civilisations des peuples, les histoires des Pays à travers les millénaires.
Tout passe maintenant infini et indéterminé entre le silence du monde qui s'est arrêté, de la terre en suspens et l'attente du retour du bruit, positif celui-là,qui raconte notre être, présence qui relie les récits de chacun dans un réseau d'embrassements, de paroles, de rencontres, d'affaires.
Nous pourrions appréhender cette période comme l'occasion d'échanges attentionnés entre nous, le monde et l'éternité, pour transformer l'absence de bruit, perçu au-delà de nos fenêtres, en une idée de silence spatial, dans lequel faire tourner avec nos corps ralentis, nos paroles entrecroisées en récits .
… et dans une progression presque prénatale – oxymore paradoxal – dans laquelle nous pouvons renouer le dialogue avec l'univers entier, en retrouvant notre identité.
Ceci veut être un espace où déposer nos voix dans un renvoi de cercles concentriques, une pièce où l'arc-en-ciel renaît toujours, du moment que nous savons nous mettre à l'écoute à travers l'écriture.
Je suis Marina Agostinacchio, professeur de lettres d'une école à Padoue, la ville où je suis né en 1957.
J'ai écrit des poèmes que je publie depuis 2002.
Je pense que l'écriture, sous toutes ses formes expressives, est une possibilité d'amour et de rédemption pour l'humanité